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les ducs

by Les Ducs

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1.
Vorrebbe ma non può E pedalare presto Troppo pericoloso Ma non ha molto tempo Colui che è nel gruppo Non conosce la gioia di essere Han Solo Lacrima Tortura Di essere l'uomo medio Au chaud dans le peloton Je patine à tout petits petons Mon coup d'pédale et ma vitesse Dans le moyeu, ni devant, ni à la traîne Pas croyant, Papayou, pas païen Je suis l'homme moyen Je n'suis pas porte-bidon Sans être sprinter j'n'ai pas le cul en plomb Une unité dans la nasse A faire tourner sans faire briller sa chaîne Pas né gêné, pas né génie, pané j'ai bien Je suis l'homme moyen Sur la route la ligne médiane Est mon fil d'Ariane Je suis un 11/20 Je suis l'homme moyen A quel point ne pas se sentir pisser se répand Nul opprobre à fouler un pays plutôt qu'un continent Fonçant bien me fasse aux fesses à fond d'une extrême moyenne Ainsi fait fasse que d'effacé je n'devienne pas, moi, hyène Ceci étant, ce moyennant, n'est point ascèse Ne vous fouettez, jeunes, d'être dans la moyenne aise Hommes moyens, en nage, gardons dans le cabochon Pour y arriver, pour y arriver Même pourris à l'arrivée tous les moyens sont bons
2.
Abdoulaye 02:07
Aux gars pommes la partie resplendissante « T'iras ailleurs » jeune étalon Palper de cette matrone le giron Caresser son poilu visage Elle offre ses joues au rasage Pour nourrir sa peau de Colombine Ridée telle celui de sa voisine Frottes-y profond ton épiderme Voici ta graine, donne ton germe « T'iras ailleurs » où nous étalons Offrandes sous de séculaires lampions Sérieux au front sans coup férir Puisqu'un tronc sans cou fait rire Boire du Verdun le sang des autres En faire du boudin du leur, du nôtre Trinquons  ! canons dans l'abus Si loin la fraîche douceur de l'eau bue Sot refrain, Abdoulaye Chanté sur le baillon d'un « y'a bon » Combien l'offense du bye-bye Eut mérité loi du Talion « T'iras ailleurs » tourne les talons Ce jour tu quittes femme et salon En poche ton bon ferroviaire Pour ton train-train : seillant sous-verre La main ouverte, tant d'Etats l'ont Brille son revers : nous détalons A venir voyage en miroir A tes coutures donne le faire-part Ce refrain, Abdoulaye On le chantera aux p'tits plantons Médailles non d'or pour les gnons, mais d'ail En novembre quand en rang d'oignon « Tirailleur, dernier du nom » Tu es nommé pour la Légion Epousseté, la veille de revenir Centenaire tu choisis de mourir Ce bout d'ferraille, coulant Président A une odeur de vieux relent Toi, railleur, serait-ce pour dire : « T'iras ailleurs pour les souvenirs »
3.
Les paroles 04:14
J'ai perdu les paroles de cette chanson Devant vos bobines je cherche à m'enfuir par le chas Pourtant je vous jure qu'il était là Ce billet où s'entremêlaient vers et papillons J'ai perdu les paroles de cette chanson De quoi parlait-elle déjà ? Sanglotait-elle ou dansait-elle le Cha-cha-cha ? Était-ce feuille de buvard ou de brouillon ? J'ai perdu les paroles de cette chanson Ah ! vous entendre chanter d'une seule voix, Pour pouvoir dire « votre état c'est moi », Ces notes tracées aux lueurs du lampion J'ai perdu les paroles de cette chanson Dans quel tiroir restent-t-elles, flèches en carquois ? Dans mes poches j'ai beau fourrer mes doigts Je n'en ressors que le crayon J'ai perdu les paroles de cette chanson Vos bobines s'évaporent, je reste pantois Floues comme au travers d'un sirop d'orgeat Qu'est donc palpable dans cette chanson ? Tout chez moi mue tant que muets les chants sont
4.
Je t’ai rendu un fier service Ami, nous sommes frères de vice Qui nage une fille ou un garçon ? Coincé dans mon baluchon T’imagines un peu l’ambition Divorce, pension, fini l’picon Pire il aurait pu grandir bancal Et toi être papa d’un commercial 100 jours 100 nuits en deux minutes Et les infantophobes exultent L’utérus brille comme un sou neuf Ma chère vous n’pondrez pas votre œuf Grand benêt crois-tu qu’j’n’ai pas bien fait En stockant ta fertilité Contre une vérole partagée Car Monsieur se délaisse Dans des microlésions qui passent Qui traînent leur mauvaise vie en laisse Et sur les visages laissent des traces 100 jours 100 nuits en deux minutes Pourquoi serais-je une insulte ? A qui pense qu'un bon amant Doit faire le tour du cadran Pour s’être sacrifié pour leur liberté Peu de peuples ont jeté leur héros au panier Et sur tes murs plutôt que le Che C’est moi que t’aurais du encadrer
5.
Quand je serai grand La lourde de la cuisine Je fermerai en premier temps Ainsi fini la margarine Donnée en plus d'avoir sur le dos Ces pesantes cités fagots Phagocytées par tant d'faux gars A qui faire gaffe est une loi Entre êtres humains et traîtres humains Verser la chaude sauce tomate urge Mais ici nul thaumaturge Ni de maître-queue divin Je pousserai loin de mes fourneaux Ceux qui s'attablent trop en sourire Leurs dents sont celles de râteaux Marchez dessus, voyez le manche surgir Quand je serai grand Le verrou de la salle de bains Sera tiré oui mes enfants Tant pis si je suis sale demain Ainsi fini les détergents Les psychotropes des éther-gens Voulant nettoyer mes points noirs N'aimant qu'peaux lisses sur les trottoirs Mais ma peinture n'est pas si sombre Ce à quoi les anarcos tiquent Et m'endorment autant que la clique A débattre sur la vinaigrette du concombre Auriges, arrêtez votre char Je préfère mon aigre odeur à vos fragrances Même si savoir qui l'on est coûte cher Quand on songe au prix de l'essence Quand je serai grand Mon séjour sera claquemuré A loin psittacisme tintinnabulant Aras qui rient, pets de roquets Qui rabâchent en promiscuité Comme aux noces, la promise cuitée Que l'avenir sera grande fête Aux invités pique-assiette Les palabres, les autres, si ça leur dit Où il y a géhenne, y'a du plaisir Mais parler pour ne rien rire Ne muscle pas l'alter-égophilie Comme le tissu est ténu Qui glisserait ses mains sous ce manteau Où les idéaux sont tenus A bout de bras par des manchots Quand je serai grand Aux cabinets, accès bouché Autant en emporte les vents Plus une goutte de mes pensées Déféquons partout dès qu'on fait Sur un fait abscons un mot d'effet Défaits surtout ces féconds abondent Dans cette mélasse, fadasse faconde Allons ! croupie est l'eau, gorets ! Croupiers det mise de logorrhées Confondant sans méfiance Compétent et sot à flatulences Les musagètes s'amusent puis jettent Selon les goûts et les douleurs Dans l'égout rien de ma cagette Je n'suis pas faux sceptique, d'où l'heurt Quand je serai grand Barrée sera ma voix de garage Stop aux huileux ambulants Pétaradants d'empapaoutage La lucidité qu'on aurait à s'y pendre Fait-elle qu'on ôte tous les fils ? Le funambule peut bien être agile Chuteraient même des scolopendres Tout tout de suite, dare-dard, plus vite Vicieux boutons que tous agitent Technique et communication Ont des syllabes communes d'obsession Le progrès souffre de gynécomastie Attirant des bipèdes les paluches Mais pour bien tout toucher les prie D'être quadrumanes pendant qu'ils le gamahuchent Quand je serai grand dans mon jardin Ceint de hauts cyprès Je verrai d'autant mieux de loin Les plaines et prés rasés de près Je crois que mes mites au logis Mangeront mes toges mais non mon huis Danser ainsi dans ce champ des signes De mauvais augure n'est pas une guigne Deviendra, rutilant trousseau Décor pour gardons dans ruisseau Restera peut-être une chevillette Et le petit bout de ma lorgnette D'ici au dernier jour qui sait les nuits Peu importe à l'addition combien Je les dormirai en chien de fusil Avec mon fusil et mon chien
6.
La ponte 03:42
Il faut que tu pondes, petit chapon T'as pas entendu ? c'est l'pompon ! Réponds ! Il faut que tu pondes petit capon Soulève tes jupons, re-ponds Pondre sans pondération Pour se voir pondre sa ration Gymnastique habile des entrailles Que ça tombe au chaud dans la paille Le poulailler était bancal Ma foi, la ponte y fit cale Sérail, vois ta voie est sur ce rail Comme d'un pull douillet est la maille Taiseux, avec joie, sors de ta bourse tes oeufs Il est temps de ponter, non de fermer les yeux Au pharaon des Ponts et chaussées A ce jeu de lois pas de mots d'alités Avec à bord tous les grands pontes Entre en rade le navire à ponte Pondeur jusqu'à point d'heure Le mécène dicte au peintre les couleurs « Peins, ponds, peins, ponds, peins » Sans poil le pinceau n'est-il vraiment rien ? Gagner la première de couv' Quand être n'est que ce qu'on prouve D'idées étouffées dans l'oeuf qu'on fouette Montant en neige des hommes-blettes En sus faire il le faut sans faute et sans coquille Au risque, grands dieux, de fausser la quille Car les légumineuses n'ont sur la côte cote qu'aux docks En wok frétillent, recette de la dernière heure, hop ! Croc ! Au port caquettent les grands pontes Coqs sur la coque du navire appontent Pour naviguer, j'n 'ai d'avis guère Peu me chaut que demain soit hier Et que voir au « là ! Ponds » sinon D'hyperboréens munis d'harpons Je m'écale à refroidir une congère Qu'on gère avec 2-3 congénères Autour d'une flaque d'eau, en rond petits patapons Qu'à petites gorgées nous lapons Gardant bien au chaud mes ovules Quitte à m'en faire des colliers de scrofules A la marche avant en signe d'adultère Mes ergots m'amènent aux pauses du game ovaire Au large gloussent les grands pontes A la barre du navire à ponte
7.
Déterminé 06:09
Le soleil brûlant frappe le toit de paille Les murs vieillissants tiennent vaille que vaille Au fond la marmaille court comme lui, avant Avant qu'il ne s'en aille ne passera qu'un an Son grand continent vaste comme une planète Ouvert aux quatre vents est le berceau de nos êtres C'est lui qui l'a vu naître, grandir, et pourtant Il faut parfois plus de bien-naître pour être adolescent Aller pêcher est-ce un péché S'en aller déterminé Courir sur des terres minées C'est courir d'arrache-pied Assise par terre la mère tisse des paniers Les mouches savent y faire pour agacer son nez D'un geste habitué et machinal elle serre L'inutile brin d'osier comme les fruits de sa chair Cher au coeur de certains hommes doit être le mobile Pour cueillir des petits d'hommes, les rendre immobiles Voyez-vous une guerre civile dure bien plus d'un automne Changeant une terre fertile en dédale carnivore en somme Au loin c'est le père qui revient épuisé D'avoir battu la terre qu'il ne sent plus sous ses pieds Pour un fils affamé qui le soutenait naguère Il donne ses années sous l'assassin solaire Des généraux endimanchés ont mis à la mode De se faire transformer en gastéropodes Et si parfois l'on gobe qu'un peuple se sent protégé En certains endroits du globe on se sent prothésé Quoi donc ? que se balbutie ? Une polyphonie outillée ? Colosses en Rhodésie du doigt voudraient gratter Mais pourquoi voix unifiées de si bonne volonté pétries Ne commencez-vous à creuser aux portes de vos industries ? Au milieu du tumulte, assis, lui reste Sans jambes, sans but, dur d'avancer du reste Sur ou dans une mine, quelle peste, sa vie se catapulte Doit-on jeunesse lâcher du lest pour devenir adulte ?
8.
JMD 02:27
Connaissez-vous mon histoire ? Je suis Jean-Marc Il y a peu mes mains fermaient ma blouse d'étudiant J'aimais Godard et les cafés-philo sur les FARC J'étais citoyen insoumis et souriant Dans ma chambre on pouvait observer Les portraits d'Axl Rose et de Bob Marley Entre « Le nez rouge » et la tequila Une boite de préservatifs périmés Je levais le poing J'avais peur de rien J'avais tout compris Moi, Jean-Marc Despoint Depuis, rouage huilé de l'entreprise, je suis important Main droite belle gueule, main gauche salaire Les amis, la famille et mes assistants Me lèchent les doigts, je suis un visionnaire Dans mon bureau on peut observer Les portraits de Jobs et de Bolloré Entre le grand café et mon agenda La liste des fondateurs périmés Je desserre le poing Toujours peur de rien Mais j'ai tout compris J'en marque des points Je process, je squash et délecte ma panse Mes mains se tortillent au-dessus des buffets « Aux millions d'affamés il faut penser je pense » On m'écoute et ensemble notre verre est levé Dans mon grand cœur on peut observer Le portrait de l'ennui sur celui de ma fierté Entre ce que je suivais et à présent guide mes pas Les viscères fumants de ma jeunesse périmée Je range le poing J'ai peur des riens Point de ligne, mais des pointillés ; je suis tout contrit J'en ai marre, que des points !
9.
On pleure dans mes bras un amour qui s’en va « Y en avait qu’un ! Y en avait qu’une ! » Mais je les vois déjà Au milieu des milliers de « qu’un » et de « qu’une » Le monde qui s‘écroulait S’est bien vite reconstruit Oubliant les « Mon Dieu tout est si laid !» A la première dame touche-pipi On m’invoque pour un mal de foie Absurdité moi qui ne l’aie plus Petit Jésus ne crois-tu pas Que certains ont trop mangé et trop bu Unique voix des hypocondriaques J’aspire à quitter ce cloaque Où ceux qui se croient finissants Sont malheureusement bien vivants Voici la complainte d’une plainte Qui se plaint d’être à plein-temps Mais je ne suis pas analgésique Non je ne suis pas un médicament Je voudrais être un sentiment noble Mais je n’inspire que la pitié Ceux qui dansent avec nous le paso doble Se privent de leur dernière dignité Je n’ai plus le sens des valeurs Encore moins celui de la mesure Et à m’appeler « Maman !» ou « Seigneur  !» Qu’ai-je donc, des seins ou une tonsure ? Que celui qui ne m’a jamais invoquée Me jette la première prière Mais ce ne sera pas toi qui en mon nom ose chanter Alors cesse donc un peu de faire le fier Car c’est bien toi le premier mon cher Qui dans mon refuge vient se terrer Pour une amourette ou un coup de tonnerre Et fait semblant de l’avoir déjà oublié Je suis venu chanter la fatigue Qui me hante depuis longtemps Depuis si longtemps je zagzique De plainte en plainte auprès des gens Voici la complainte d’une plainte Qui se plaint d’être à plein-temps Pourrais-tu, auguste Zadig Me prêter de ton onguent ?
10.
Если у вас нету дома пожары ему не страшны И жена не уйдет к другому Если у вас, если у вас Если у вас нет жены Нету жены Если у вас нет собаки ее не отравит сосед И с другом не будет драки Если у вас, если у вас Если у вас друга нет друга нет Оркестр гремит басами трубач выдувает медь Думайте сами решайте сами Иметь или не иметь Если у вас нету тети то вам ее не потерять И если вы не живете то вам и не, то вам и не То вам и не умирать не умирать Оркестр гремит басами трубач выдувает медь Думайте сами решайте сами Иметь или не иметь иметь или не иметь

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released May 13, 2014

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Les Ducs Saint Ours, France

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