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Anita

by Les Ducs

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    En attendant la sortie du prochain album, du 23 avril au 23 mai 2014 "62" est exceptionnellement en téléchargement à 1€.
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1.
C’est moi le bougre du village Celui que l’on montre du doigt Celui qui sent un peu l’sauvage Car il paraît qu’j’n’ai pas la foi Je vis là-bas dans ma chaumière Isolé des honnêtes gens Dans le p’tit bois dit de l’enfer Je suis le fils de Satan Je n’ai jamais connu ma mère Une gueuse trop bien pour rester là Qu’a mis les bouts un soir d’hiver Elle ne supportait pas le froid J’ai grandi près de mon père Un ivrogne, un bon à rien Qui m’a élevé à sa manière Mais c’était moi le gagne-pain C’est moi le bougre du village Celui que l’on montre du doigt Celui qui n’tourne jamais la page Celui qui vit comme autrefois C’est moi le Fils de Satan Le soir autour des tables Parmi les cartes et le vin blanc On parle de moi, on parle du diable C’est moi le fantôme du pays Celui qui fait peur aux enfants Celui qui hante toutes les nuits Les belles demeures de ces braves gens Mes yeux se ferment sur des remords Je m’endors lentement Je m’endors sur mon sort Je suis le Fils de Satan Refrain Quand je descends dans mon village Pour y chercher de vrais humains Les gens se renferment dans leur cage Injurent mon nom tels des païens Je redescends dans ma misère Le cœur honteux, banni, trompé Dans le p’tit bois dit de l’enfer J’y retrouve ma liberté Refrain C’est moi le bougre de leur village Celui qu’ils montrent de leur doigt J’ignore tout, même leur langage Il paraîtrait qu’j’n’ai pas la foi Je me sens bien dans ma tanière J’oublie leur honte, j’oublie leur jeu Je vis heureux dans ma misère Je vis heureux, je vis heureux
2.
La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit est seule ce soir Pour compagnon un vieux miroir. Sur son visage si mal vieilli, Sur son visage trop vite vieilli, Des rides sauvages viennent humilier Cette peau si tendre trop mal aimée. Ses mains tremblantes soigneusement, Ses mains tremblantes furtivement, Caressent en vain ses cheveux gris, Tu es cruelle maudite vie. La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit ce soir a peur, Des regrets hantent son cœur. Sur sa joue coule lentement, Sur sa joue coule amèrement, Larmes de remords pour un pardon, Larmes d’injures pour trahison. La Belle de nuit a tout perdu, La Belle de nuit a tout perdu, La Belle de nuit n’a pas triché, Sans doute n’a-t-elle pas su jouer. La belle de nuit n'a plus vingt ans La belle de nuit n'a plus vingt ans Faut-il survivre avec présent? Faut-il garder un peu d'amour Pour le restant de ses vieux jours? Il est trop court, trop court le temps, Il passe si vite, si vite le temps, Belles illusions allez mourir Au fond de l’âme qui sait souffrir. La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit n’a plus vingt ans, La Belle de nuit ce soir maudit Ce vieux miroir qui l’a trahie. La belle de nuit n'a plus vingt ans (x3)
3.
Tout frais sorti du lycée Depuis septembre j’ai mon appart’ J’me teins les ch’veux en argenté Finis les repas à l’eau plate Aux mégas-fêtes délirantes J’traque de belles plantes débutantes Un chihuahua dans leur ventre Et tout ça finit dans mon antre Refrain Car moi je suis étudiant à la Fac Je suis pas un con, j’ai eu mon Bac Car moi je suis étudiant à la Fac Et même que mon prénom à moi c’est : Jean-Marc J’donne l’obole aux Tibétains J’lis le Monde tous les matins Je manif’ à cent contre un Aux côtés d’mes potes cubains J’ai compris l’dernier Godard Même toutes les paroles de Cantat Je rêve de Madagascar Mais on m’conseille les Pays-Bas Au carnaval je m’amuse J’lance des ?ufs depuis le bar C’est le bon jour, si je n’m’abuse Boire, être un lascar Car moi je suis étudiant à la Fac Ouh la police ! ouh les matraques ! Car moi je suis étudiant à la Fac Et même que mon prénom à moi c’est : Jean-Marc J’crie “ famine s’étend trop vite ” J’gueule aussi “ Legalise it ” Au football c’est que des kékés Mais j’me rase le crâne le 12 juillet Sans réfléchir aux conséquences Je parade, je colle, je fiche Sans faire appel à ma conscience Avec Ras l’Fion je m’affiche Je veux renter à la Fa-Fac...(ad lib)
4.
Noyé 05:46
Je ne peux plus nager Éviter d'être noyé est une idée Mais où est le gué Je ne sens plus mes pieds Je suis crevé Le cœur à terre et mes lourds rêves brisés Mais il n'est pas encore l'heure D'être ici ou ailleurs Ma dernière flamme Le ballet aquatique des sphères qui s'échappent Les lueurs de surface sont calmes malgré mon passage Il rêve là-bas, attendez-moi Juste attendre que je m'éloigne Juste attendre que toi tu t'éloignes Il y a ce rêve, celui où tu arrives Et moi qui reste seul sur cette rive Au milieu de mes songes, de mes mensonges A attendre que ces vagues d'acier nous lacèrent Sous ce soleil qui nous brûle, nous mord Sous ce soleil qui nous brûle, nous mord
5.
Quel est cet aveuglant éclat Qui noircit le ciel, Raréfie l'air ? 1,2,3, sans fermer les yeux 1,2,3, je ne vous vois pas 1,2,3, en fermant les jeux Maman ? Papa ? Je sens une froide chaleur Qui s'étale Qui me glace et m'assèche Je me réchauffe à ma flamme Me rafraîchit à mon souffle En attendant les nouvelles heures Qui m'apporteront leur tiédeur Le soleil même est mon ennemi Vite, vite Que meure le crépuscule Quel rêve m' attend Que je veux sombre Pour oublier Les lumières assassines
6.
Anita 1 03:28
Elle crève sous un soleil d'acier A Berlin comme à Paris c'est l'été, sale été Pour arracher une mie, un peu de lait Elle attend comme ceux de devant l'ont fait Elle rêve aux danses, à l'accordéon Qu'elle aimerait bien savourer un peu Quand ça ira mieux les bals seront légion Elle y trouvera bien un amant ou deux Anita, elle attend Elle crève sous un soleil moqueur Lui peut se coucher après la dernière heure Les pas qui rythment les nuits tombées Sont plus lourds que les siens sur les pavés Elle rêve d'inconnus paysages Qu'elle s'invente être des pays sages Quand elle aura plus que l'âme pour voyager Lequel de ces endroits sera le premier ? Anita, elle attend
7.
B.A. 04:48
Première classe Salon privé Petit doigt, petite tasse On dispute sans penser De braves gens D’insécurité De « Mon cher qui saura, Ma chère qui saura Venir nous sauver ? » Elle arrive au grand galop Elle débarque avec ses gros sabots L’ongulée qui s’arrime La voilà la bêtise anonyme Seconde classe Supermarché Grand caddie, gros miam-miam On parle sans penser De tous pourris D’insécurité De « Dis-moi qui saura, Dis-moi qui saura Venir nous sauver ? » Elle arrive au grand galop Elle débarque avec ses gros sabots L’ongulée qui s’arrime La voilà la bêtise anonyme Tous sans classe Jeu de mots malin ? Tous sur la grande place Des lieux communs Tous similaires Différence aucune Jusqu’à six mille sous terre La planète fosse commune
8.
Refrain Mais ne portent-ils pas sur eux Le bleu qui manque à leurs yeux ? N'accrochent-ils pas à leurs pochettes L'étoile déchue de leurs mirettes ? Ils se démènent pour que l'on danse Au rythme salsa des contredanses Un peu plus et les contraventions Deviennent nos contrats d'intention "Au nom de la loi je vous embête Sur ce ton je vous arrête" Rendre nos vies plus sucrées C'est l'épine dorsale de leurs idées Refrain La nuit en saillants uniformes Ils veillent à ce que chacun dorme Comme son voisin en forme unie Travail, maison, enfant bénit Leurs amis faire traverser Vers le plus pimpant des côtés La berge où l’on a pas besoin De la gamberge pour aller loin Refrain Zélés, sauveront les vois de leurs élus En coupant la langue de ceux qui ont vus Enfants sans toit, Nigériens fatigués Dormez en paix ils vous offrent l’oreiller La belle image dans nos télés Récits zéro-hic dans les papiers Il est vrai qu’il en faut de l’audace Chasseurs et militaires sont sous la menace Mais ne portent-ils pas sur eux Le bleu qui manque à leurs yeux ? N'accrochent-ils pas à leurs pochettes L'étoile déchue de leurs mirettes ? Mais ne portent-ils pas sur eux Le bleu qui manque à leurs yeux ? Ne mettent-ils pas dans leurs taloches La force qui manque dans leurs caboches ? Mais ne portent-ils pas sur eux Le bleu qui manque à leurs yeux ? Ne cherchent-ils pas dans nos aveux Les mots vacants sous leurs cheveux ? Mais ne portent-ils pas sur eux Le bleu qui manque à leurs yeux ? Ne brassent-ils pas avec leurs mains Le vent d'entre leurs esgourdins ?
9.
Anita 2 03:29
Elle crève sous un soleil d'hiver Mais à l'ombre de son étoile comme les autres millions Elle attend, se pose quelques questions Elle a un peu la tête qui tourne en rond Elle rêve à ses pauvres parents Qui pour elle se font saigner à blanc Elle ne sait pas où ils sont aujourd'hui Peut-être à Berlin ou à Paris Anita, elle attend Elle crève sous un soleil sans fin Un à un ils montent au ralenti Dans ce ventre, dans ce train Vers l'inconnu en Germanie Elle rêve à ses futurs enfants Voudrait ressembler un peu à sa mère Voir sécher ses robes au vent Conter des histoires et relire Maupassant Anita, elle attend
10.
Je sais plus ce que j'devrais faire Alors qu'arrive l'heure dernière Les aiguilles de l'horloge ont percé ma jeunesse Peut-être qu'on m'accordera une belle messe Est-ce que j'étais si vieux et con Quand ils ont volé mon enfant Dans leur habit rouge brillant J'avais les yeux trop enfumés Quand Phoebe a revêtu sa robe ensanglantée Mon ange désignant du doigt des débris qui traînent Des souillures qui gisent et qui saignent Est-ce que j’étais si ignorant Quand ils ont pillé de mon vivant Ma tombe et mon serment Est-ce que j’étais si vieux et con Quand ils ont violé mon enfant Alors que j’étais depuis si longtemps Accroché à ses rêves d’encens Et si pendue à mon cou elle ment Elle ment Les branches ridées se sont remplies une dernière fois De la rage drainée des yeux d’Athénée Celle de leur jugement dernier Qui fera pourrir leur linceul de bois
11.
Il est tombé du ciel Un orage imprévu Et un voyage jusqu'alors inconnu L'a rendue belle tous les jours de la semaine Car elle est celle qui le fait vaciller Celle qui chancelle sur ses nuits ondulées Il est tombé du ciel Elle n'a envie de rien Elle n'aimait plus le tango argentin Ni les chansons qui flanquaient des frissons Il est tombé du ciel Près du cœur de la cible Elle laisse les champs brûlés où elle chantait D' insensées mélopées Car elle est celle qui le fait vaciller Celle qui chancelle sur ses nuits ondulées Il est tombé du ciel Un orage imprévu Et un voyage jusqu'alors inconnu L'a rendue belle tous les jours de la semaine Il est tombé du ciel Elle n'a envie de rien Elle n'aimait plus le tango argentin Ni les chansons qui flanquaient des frissons
12.
Quel est cet aveuglant éclat Qui noircit le ciel, Raréfie l'air ? 1,2,3, sans fermer les yeux 1,2,3, je ne vous vois pas 1,2,3, en fermant les jeux Maman ? Papa ? Elle crève sous un soleil d'acier A Berlin comme à Paris c'est l'été, sale été Pour arracher une mie, un peu de lait Elle attend comme ceux de devant l'ont fait Elle rêve aux danses, à l'accordéon Qu'elle aimerait bien savourer un peu Quand ça ira mieux les bals seront légion Elle y trouvera bien un amant ou deux Anita, elle attend Elle crève sous un soleil moqueur Lui peut se coucher après la dernière heure Les pas qui rythment les nuits tombées Sont plus lourds que les siens sur les pavés Elle rêve d'inconnus paysages Qu'elle s'invente être des pays sages Quand elle aura plus que l'âme pour voyager Lequel de ces endroits sera le premier ? Anita, elle attend Je sens une froide chaleur Qui s'étale Qui me glace et m'assèche Je me réchauffe à ma flamme Me rafraîchit à mon souffle En attendant les nouvelles heures Qui m'apporteront leur tiédeur Elle crève sous un soleil d'hiver Mais à l'ombre de son étoile comme les autres millions Elle attend, se pose quelques questions Elle a un peu la tête qui tourne en rond Elle rêve à ses pauvres parents Qui pour elle se font saigner à blanc Elle ne sait pas où ils sont aujourd'hui Peut-être à Berlin ou à Paris Anita, elle attend Elle crève sous un soleil sans fin Un à un ils montent au ralenti Dans ce ventre, dans ce train Vers l'inconnu en Germanie Elle rêve à ses futurs enfants Voudrait ressembler un peu à sa mère Voir sécher ses robes au vent Conter des histoires et relire Maupassant Anita, elle attend Le soleil même est mon ennemi Vite, vite Que meure le crépuscule Quel rêve m' attend Que je veux sombre Pour oublier Les lumières assassines

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released March 1, 2007

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